
Des décennies après la vague de fermeture qui a balayé les mines françaises, deux d’entre elles sont toujours là, fidèles au poste, à moins de 50 km de Montpellier. Spécialisées dans l’extraction de bauxite, les dernières mines de minerai subsistant en métropole ont réussi à trouver leur place et à penser leur avenir. Une histoire humaine et industrielle.
Au cœur de la garrigue, les engins de chantier s’affairent en contrebas sur une terre couleur d’ocre en un ballet bien organisé, décapant les couches, chargeant de caillasse rouge vif les bennes des camions. Nous sommes près de la mine de bauxite de Mas Rouch, au nord de Villeveyrac. Une mine qui aurait pu être fermée, comme toutes les autres du bassin.